Hartslag #12 : 25 films français présentés à l’International Film Festival Rotterdam

Notre hartslag #12 vous propose de découvrir 25 films français présentés à la 52e édition de l’International Film Festival Rotterdam (IFFR) du 23 janvier au 25 février 2023.

L’Institut français NL partage son « hartslag » (un terme néerlandais un peu décalé pour traduire notre coup de coeur) pour vous faire découvrir la création francophone contemporaine aux Pays-Bas qui fera accélérer votre rythme cardiaque.

Ce hartslag vous propose de découvrir 25 productions françaises présentées dans le cadre de la 52e édition de l’International Film Festival Rotterdam (IFFR) du 23 janvier au 5 février 2023.

All Unsaved Progress Will Be Lost de Mélanie Courtinat  

Le témoignage d’une femme redonne lentement vie à une ville fantôme faite de brouillard et de béton.

Avant l’effondrement d’Alice Zeniter et Benoît Volnais

Par un chaud été parisien, une lettre anonyme met le monde de Tristan, directeur de campagne, sens dessus dessous. Alors qu’il tente de démêler l’origine de la lettre, sa vie politique, personnelle et familiale se déploie rapidement dans cette première réalisation de l’auteur français Alice Zeniter et Benoît Volnais.

Ayankoko Presents: AV Reactive Performance  de David Somphrachanh Villayleck

Expérience audio-visuelle où Ayankoko repousse les limites des processus stochastiques, tant au niveau sonore que visuel.

Blind Willow, Sleeping Woman de Pierre Földes

Les mariages ratés et les emplois sans avenir deviennent l’occasion de rencontres bouleversantes avec des rêves, des fantasmes et des visions enfiévrées dans le séduisant film d’animation de Pierre Földes, basé sur des nouvelles de Haruki Murakami.

Euridice, Euridice de Lora Mure-Ravaud

Lorsque son grand amour la quitte, Odina doit se réorienter et apprendre à vivre sans regarder en arrière.

La Grande Arche de Camille Authouart

Une ode dessinée à la main à La Défense, à Paris, où l’avenir s’invite dans l’acier et le verre.

Jeune Cinéma de Yves-Marie Mahé

De 1965 à 1983, Hyères a accueilli le Festival international du jeune cinéma. Yves-Marie Mahé en raconte l’histoire à travers des documents d’archives, déroulant une fresque éblouissante de splendeurs et de misères, peuplée de stars et de sans-grades… tandis que l’événement principal se perd dans, et à, l’air du temps. Un récit édifiant.

Le jour où j’étais perdu de Soufiane Adel

Le film séduit le public par son ambiguïté et ses changements continus de perception.  

Lingua Morta de Jean Ruggirello

Le croisement absurde de Ruggirello entre le cinéma et la sculpture est une comédie burlesque réalisée avec des objets étranges.

Love & Crashes de Lucile Chaufour

La course de side-cars se définit par la confiance et la symbiose entre le passager et le conducteur. Love & Crashes est un film rare dans lequel l’examen d’une sous-culture spécifique devient une grande métaphore des rouages intérieurs et extérieurs du lien intense formé dans les relations réussies.

Mange ta soupe de Mathieu Amalric

Après un temps d’absence, un fils vient rendre visite à sa mère, une célèbre critique littéraire. Bien sûr, il y a forcément des problèmes… Le premier long métrage de fiction de Mathieu Amalric est ancré dans sa propre éducation. Des débuts d’une rare assurance, pleins de sagesse et de notes comiques délivrées avec justesse.

Marinaleda de Louis Séguin

Résolument naturaliste et d’un ton drolatique, Marinaleda retrace la rencontre étrange et mouvementée entre deux vampires auto-stoppeurs et la femme vive et curieuse qui les prend en stop. Mêlant comédie de mœurs et souhait politique d’un monde meilleur, il offre une perspective unique.

No Dogs or Italians Allowed de Alain Ughetto

Le deuxième long métrage d’Ughetto est une chronique familiale passionnée racontée dans une animation stop-motion minutieuse et inventive, à l’aide de marionnettes et d’objets artisanaux. Le surréalisme (les brocolis représentent des arbres et les morceaux de sucre des briques) se mêle aux événements du XXe siècle dans cette histoire réelle de migration interculturelle.

Onfirm de Damien Tran

Une méditation sur la créativité et l’enfance en tant que liens humains universels transcendant le temps et l’espace.

Pacifiction de Albert Serra

« La politique, c’est comme une boîte de nuit ». C’est aussi le cas du dernier film d’Albert Serra, une histoire lunatique et onirique de pouvoir colonial et de politique dans la Polynésie française d’aujourd’hui, avec Benoît Magimel. Évoquant un régime décadent sur le déclin, ce mystère superbement filmé est empreint de violence et de conspiration.

Parcelle de Rose Lowder

Le film a été tourné image par image et monté en caméra cachée pour masquer l’image réelle et révéler l’imaginaire.

Per una selva oscura de Emmanuel Lefrant

La forêt sombre chère aux poètes, recréée cinématographiquement dans une veine actuelle, matérialiste et apocalyptique.

Un petit frère de Léonor Serraille

Rose a émigré de la Côte d’Ivoire vers la France avec ses deux petits garçons. En tant que mère aimante, elle les incite à tirer le meilleur parti de leur vie, mais sa propre quête de l’amour pèse lourdement sur les garçons, qui sont projetés dans l’âge adulte de diverses manières.

Phalène de Sarah-Anaïs Desbenoit

Une immersion dans un nouveau monde construit sur une harmonie parfaite entre le son et la vision.

Ritual for a Dying Planet de Eric Raynaud

L’artiste français Fraction, spécialiste des nouveaux médias, organise une cérémonie pour une écologie en voie d’effondrement.

Saint Omer d’Alice Diop

Laurence Coly avoue avoir noyé son bébé, mais nie sa culpabilité devant le tribunal. Encouragée par cette contradiction, la romancière Rama assiste au procès de Laurence, mais ce dont elle est témoin bouleverse sa propre vie.

Shadows of Machines de Pierre Bastien

La performance live de Pierre Bastien met en scène son orchestre emblématique qui joue avec un groupe d’ombres animées.

La tour de Guillaume Nicloux

Les habitants d’une tour d’habitation sont encerclés par un « voile noir » qui enveloppe leur bâtiment et détruit tout ce qui entre en contact avec lui. Les normes nobles cèdent la place aux instincts tribaux et les fondations de la civilisation commencent à montrer des fissures.

Voyages en Italie de Sophie Letourneur

Un couple de Français décide après bien des hésitations de se rendre en Sicile pour de courtes vacances. Une réécriture consciente du Voyage en Italie de Roberto Rossellini pour l’époque contemporaine, sous la forme d’une comédie romantique loufoque, avec un juste mélange de fraîcheur, d’humour et d’intelligence.

We Had the Day Bonsoir de Narimane Mari

Avec des images documentaires intimes et fragmentaires et du son, Narimane Mari esquisse un portrait vivant mais indirect de son partenaire décédé, le peintre Michel Haas. We Had the Day Bonsoir est une ode à une personne spécifique à travers les yeux et les oreilles de sa bien-aimée, mais aussi à la vie elle-même.


À propos

Le International Film Festival Rotterdam (IFFR) propose chaque année un programme composé de courts et longs métrages de fiction, de documentaires et d’œuvres d’art médiatique. Si l’IFFR met principalement l’accent sur la projection d’œuvres de nouveaux cinéastes, abordant souvent des questions de société actuelles, il propose également des rétrospectives.

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